A. Kamath (GE Global Research Centre)
P. P. Menon (College of Engineering, Mathematics and Physical Sciences, University of Exeter)
M. Ganet-Schoeller, G. Maurice (Ariane Group)
S. Bennani (Guidance, Navigation and Control Section, ESA/ESTEC)
On s’intéresse dans cet article à une caractérisation de la marge de robustesse paramétrique en performance d’un lanceur flexible au cours de la phase propulsée. Plus précisément, autour de conditions nominales fixées, il s’agit de déterminer la distance minimale au domaine d’évolution non sûr du système, à l’intérieur duquel la performance (voire la stabilité) est dégradée. Le calcul d’une telle distance nécessite la résolution d’un problème non convexe très difficile d’optimisation globale sous contraintes. Les difficultés numériques sont ici largement amplifiées par la complexité du simulateur haute-fidélité qui est utilisé par évaluer le comportement des lois de pilotage. L’approche proposée dans cet article repose donc sur l’utilisation d’un modèle polynomial de substitution dont les simulations sont largement moins coûteuses sans pour autant altérer significativement la précision.